mardi, novembre 27, 2007

Alo Presidente!

Il est l’idole de Mélanie Betancourt et il est plus secoué qu’une Orangina. Déteste Bush, se fringue en chemise rouge-cul-de-singe, insulte tout le monde et tutoie le ridicule. Il est adulé par les prolo-bofs, les populistes worldwide et se veut fils de pute spirituel de Fidel. Il est auto-déclaré ami de tous les pacifistes sur terre à commencer par Ahmadinejad. C'est? C'est? Hugo Chavez. Qui est le con qui à dit Sarkozy ? . Il est à l’humanité ce que les lapins crétins sont au règne animal et à la Playstation. Après avoir dit tout le bien qu’il pensait de Juan Carlos qui l’a vissé avec un "Poque no te callas", Chavez s’est attaqué à Alvaro Uribe, qui à eu le mauvais goût d’insulter le gros pacifiste dans sa bonne foi pour une médiation avec les rebelles du FARC afin de libérer Ingrid Betancourt. C’est que Chavez était un peu emmerdé de n’avoir pu ramener une preuve de vie d’Ingrid à Sarko, son nouvel ami de 30 ans. Chavez déclare donc mettre "au congélateur" ses relations avec la Colombie, qui, encore selon lui, "mérite un autre président, un président meilleur plus digne et moins tricheur". Chavez ou la mode des présidents crétins, une moyenne de 46 heures de discours par mois, une émission télé, dire tout et son contraire, des amitiés de cour de récré et une politique de caïd. Et la mode des présidents crétins fait des "petits", ainsi, Sarko, lors de son dernier voyage en Chine, déclare que la séparation de Taïwan et de la Chine continentale est un "aléas de l’histoire". Beaucoup diront autant de son élection. Le Liban, lui, à bien raison de rester sans président, mais il faut dire que ce ne sont pas les lapins crétins qui manquent.

mercredi, novembre 14, 2007

American Lafrance

American Sarko nage en plein french cauchemar. Les français sont mécontents et ils le font savoir par ce qu’ils savent faire le mieux avec le Camembert : les grèves. Le spectre du blocage est bien réel et il est significatif de la faillite de la méthode Sarkozy, si méthode il y a, puisqu’elle ne dépasse guère le stade de la communication. Quel bilan retenir des 6 mois de Sarkozisme? Un dépôt de bilan au fait. Sur le plan de la politique intérieure, et en façade, Sarko prône le dialogue et la concertation. La réalité est toute autre, Sarkozy c’est avant tout un adepte du passage en force, mais quand on n’a pas le gabarit qu’il faut pour l’exercice, on se prend de méchants tacles. La logique de Sarkozy est très simple : Il est pour le dialogue du moment qu’il ne passe pas par la négociation. Cette même logique est aussi valable pour ses ministres à commencer par Dati Rachida. François Fillon, même s’il a perdu son rôle de figurant pour finalement jouer la silhouette dans le scénario sarkoziste, n’a pas vraiment intérêt à faire reculer ses ministres sur les réformes puisque c’est Sarkozy par son omniprésence et ses pleins superpouvoirs qui cristallise tout l’aversion des français. Sarko risque dans quelques temps de se faire snober même par Ehud Olmert niveau popularité. Sur le plan international ce n’est guère mieux, entre une lap-dance aux USA, une danse du ventre en Lybie, un Mapouka serré au Tchad et un break dance en Europe, Sarkozy à du mal à imposer sa vision des choses puisqu’il n’a pas lui-même une vision claire des choses. On ne peut pas être un homme politique avec une mentalité de sous-préfet, pardon, de vice attorney general.

dimanche, novembre 11, 2007

Michèle, my friend.


"...Pour sa dernière performance réalisée à Bruxelles, la jeune auteure a présenté son bookleg « Ombre ». Une manière à elle de ranimer le feu qui couve sous la cendre du cercle des poètes... non disparus. Les mots ne lui sont pas étrangers. Dans leur alliance ou mésalliance, ils lui sont même très familiers. Michèle Gharios a appris à les domestiquer depuis son enfance..."

Un petit passage de l'article de Colette Khalaf sur l'Orient le Jour du 10 Novembre et qui parle dans mes mots justes de Michèle, une dresseuse de mots. J'ai découvert la poésie de Michèle grâce a son blog, qu'elle a eu le mauvais goût d'arrêter depuis quelques mois. Des mots parfois simples, parfois compliqués, mais une poésie toujours agréable a lire tant l'auteure se livre et se confesse. Ses souvenirs d'enfances deviennent un peu les notres et ses démons nous hantent. Michèle nous fait partager sa poésie, nous fait partager sa vie. Bonne continuation my friend, Michèle.

samedi, novembre 03, 2007

Drame Time

Vous ne rêvez pas. La StarAc est de retour avec son présentateur lobotomisé, ses élèves décérébrés et sa châtelaine en chef, Alexia Laroche-Joubert, promue Baronne de Rothschild de la musique par TF1. M6 remettra elle aussi des bébés stars sous couveuses pour l’hiver afin de bourrer le vide culturel et artistique dans lequel ados et jeunes attardés se morfondent à coups de votes sms. Voilà des années que la scène musicale subit la médiocrité des stars préfabriquées, des stars-d’abord-chanteurs-après qui retombent dans l’anonymat dès le générique fin du dernier prime. Nous retrouvons ce schéma partout dans le monde, aux Etats-Unis, partout en Europe et au Moyen-Orient, où chaque Tv produit sa propre StarMachin ou PopCrétin pour proclamer chanteurs des abrutis sans voix comme Christophe Willem. Pourquoi ne pas produire à la place des émissions comme l’excellente Taratata et inviter des jeunes talents qui se mesureront aux plus confirmés ? Une histoire de gros sous sans doute. Le pire, c’est qu’on veut nous faire croire que les StarAc & Co s’imposaient puisque la scène musicale manquait cruellement de talents et de jeunes découvertes. Une imposture quand on sait que la scène musicale aussi bien anglophone que francophone n’a jamais été aussi productive. Parmi les plus belles découvertes, je citerais Madeleine Peyroux avec son excellent album Half The perfect World, une sonorité New Yorkaise comme on les aime. Également Amy Winehouse, la nouvelle diva de la scène Jazzy, son dernier Album, Back to Black est une pure merveille en matière de voix et d’accords. Amy Winehouse c’est aussi une présence sur scène, un look déjanté à la Rolling Stones et une totale symbiose avec sa musique qui fait que chacune de ses sessions live est unique. A découvrir également Un peu plus que moi le dernier album de Maïdi Roth, son seul intérêt reste sa voix, une mélodie en soi, son texte et sa musique sombrent assez souvent dans la soupe star académicienne à la Elodie Frégé et c’est bien dommage. Maïdi Roth gagnerait à s’impliquer beaucoup plus dans un répertoire Soul et à pousser sa voix sur des classiques du Jazz. Sur un autre plan, il faut saluer le renouveau de la dance avec JUSTICE, leur titre D.A.N.C.E est en effet un petit chef d’œuvre musical et visuel qui a largement mérité son MTV Award. Et c’est rendre "justice" à la musique électronique que de lui donner une touche d’exclusivité devenue nécessaire après sa vulgaire popularisation par les Daft Punk. Quant à la scène rock, et même si ça bouge avec des jeunes et des moins jeunes, c’est le retour des papis qui fait l’actualité avec la reformation des légendaires Police, Genesis, Led Zeppelin ou encore les Sex Pistols. Tout ce beau monde ressort les guitares et s’insulte comme au bon vieux temps, et c’est bien évidemment l’irrécupérable Johnny Rotten, alias le pourri, qui ouvre les hostilités en traitant Police de vieilles carcasses. Ça promet.