Aloha Mister President. La Maison blanche est devenue officiellement la baraque d’Obama et la bulle spéculative du
Yes We Can atteint des sommets. Des sommets du ridicule même, puisque même l’équipe de France se met à l’heure d’Obama et nous livre un
clip promo burlesque. Et pas sûr que l’effet Obama fonctionne avec un loser comme Domenech. C’était donc la
Yes Week avec l’investiture d’Obama et la sortie de
Yes Man de Jim Carey. Tout le monde découvre avec éblouissement le pouvoir magique du
Yes. On découvre aussi avec fascination que Ségolène s’est fait voler des idées de campagne par un black. Obama n’a donc fait que piquer les concepts de Ségolène. Les Français sont vraiment trop cons pour passer à côté d’une chance
Royal. Et puisqu’au PS, y a pas grand-chose à branler en ce moment, Ségolène est partie assister à la cérémonie d’investiture d’Obama et vivre un peu le rêve américain, tout comme la nouvelle Miss France en plein Obama trip. Ce rêve américain à fait un gros jaloux à l’Elysée, éclipsé par l’événement transatlantique. Ecrasé médiatiquement, Sarko s’offre le luxe de trouver l’investiture américaine bling-bling. Délicieux de la part du maître du bling-bling qui déclare être
"impressionné par les Américains. Ils sont au fond du trou, confrontés à d'énormes difficultés, et cela ne les empêche pas de faire la fête pendant trois jours. Avec des concerts, des bals et tout le bling-bling". En même temps ce n’est pas Obama qui à dîné avec la mafia du patronat le soir de son élection et parti bronzer sur un yacht prêté par un milliardaire dès le lendemain.
Cette investiture d’Obama était aussi attendue qu’une fashion week. Tout le monde attendait les looks de Michelle Obama au tournant. Et ça n’a pas raté. En voulant faire original, Michelle à carrément sombré. Pour la cérémonie d’investiture, elle s’était affichée dans une espèce de tenue carapace dont la couleur reste indéfinissable. Une couleur jaune citronnelle symbolisant l’espoir et le soleil dira sa créatrice. Sans déconner. Parce qu’à bien regarder, ce n’est qu’une espèce de couleur herbe citronnée, du pipi d’chat aurait dit Karl Lagerfeld. Bref, un faux pas fashionesque qui fait dégringoler Michelle du podium des prêtresses de la mode. On attend le terrible tampon
pas glamour de Caroline Christiansson qui viendra sans doute sanctionner Michelle. La créatrice par qui ce fashion crime arrive est Isabel Toledo, une américaine d’origine cubaine dont le seul fait d’arme est d’avoir placé une robe sur le gros cul de JLo et d’être copine avec cette grosse cochonne d’André Leon Talley, qui a fait du lobbying auprès de Michelle Obama pour qu’elle porte la monstruosité sensée la transformer en Jackie Kennedy. Ce même bon vieux André avait présenté son protégé Jason Wu à Michelle, grand concepteur de la robe de bal de la first lady, un petit
créateur qui n’a rien fait d’autre que du déjà
Wu. Avec un gabarit plus proche de celui de Samuel Jackson que de Halle Berry, une robe fourreau avec manteau ou une robe avec une épaule dénudée est indiscutablement une abominable erreur fashionesque. Une présence coincée de Michelle qui contrastait avec l’aisance et la classe de son mari qui se déhanchait au son des percussions. Et tout ce qui est coincé ne peut pas être fashion disait Karl. Michelle saura que l’univers de la mode est beaucoup plus impitoyable que celui de la politique.
J’espère en tous cas que la nouvelle first lady influencera le monde mais pas la mode. Seule la presse allemande est unanime pour dire que Michelle est la femme au look parfait. Il faut dire aussi que les allemands reviennent de loin avec Angela Merkel. Pendant ce temps là, la crise frappe aussi le Vatican où Benoît XVI commence à racler les fonds de tiroirs du christianisme, le journaleux irakien qui a lancé ses chaussures sur Bush pense mériter une retraite bien tranquille en Suisse, Dati se fait entuber avec classe et Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement fait son
coming-out. Mais ça, on savait déjà que c’était un gouvernement de tarlouzes.