C’est un dommage collatéral provoqué par l’arrestation de Polanski : la mauvaise vie du Sérénissime Frédéric Mitterrand refait surface. Petit rappel des faits de cette histoire de l’arroseur arrosé : au lendemain de l’arrestation de Polanski, Frédéric Mitterrand, ministre de la trouduCulture, jugeait "absolument épouvantable" cette arrestation "pour une histoire ancienne qui n'a pas vraiment de sens". Quelques jours plus tard, il se rendait compte qu’il avait raté une occasion de la boucler. Pour faire face au scandale, Son Excellence Frédéric Mitterrand était de passage sur TF1, chaîne hautement culturelle, pour une séance d’auto-flagellation romancée sous le regard vicelard de Laurence Ferrari. Sordide plaidoyer. Trop facile de répondre à côté, jouer à fond la carte de l’indignation, parler de honte et de déshonneur pour ceux qui l'attaquent. Malhonnête jusqu’au bout, Frédéric Mitterrand voulait expliquer. Pourtant il n’y avait rien à expliquer. Grotesque personnage qui, il y a quelques semaines, défendait une éthique et donnait des leçons de morale à l’occasion du vote de la loi Hadopi et qui tente aujourd’hui de convaincre qu’il n’est coupable de rien, ni lui ni Polanski. Jamais un ministre de la république française n’avait atteint un tel degré de bassesse intellectuelle. Et il se trouve que celui qui écrivait "je suis libre, absolument libre de jouer avec mon désir et de choisir. La morale occidentale, la culpabilité de toujours, la honte que je traîne volent en éclats" voit cette morale occidentale lui revenir à la gueule comme un boomerang. Et la pompe à merde tourne à plein régime puisque dès le lendemain de son secret story sur TF1, une autre affaire refait surface, celle où l’on découvre que Mars dernier, alors qu'il était encore directeur de la Villa Médicis, Frédéric Mitterrand avait fait un témoignage de moralité assorti d’une promesse de stage à l'Académie de France à Rome au bénéfice de deux mineurs accusés d’un viol collectif sur une jeune fille de 16 ans. Un témoignage de moralité qui n’engage que lui, pourtant écrit sur le papier à entête de l'Académie de France à Rome. Pire, Frédéric Mitterrand s’engageait en sa qualité de directeur de la Villa Médicis a favoriser un stage de réinsertion pour les deux criminels, dont l'un d'eux est son filleul, fils d'un couple d'amis. Une mission de réinsertion que la Villa Médicis n’a pas vocation à assurer. A moins que ce soit lui qui voulait les insérer. Frédéric Mitterrand est désormais un vrai boulet pour un gouvernement engagé dans une lutte contre le tourisme sexuel et décidé à renforcer les sanctions à l’encontre des délinquants sexuels, un gouvernement qui ne peut logiquement pas compter dans ses rangs un touriste sexuel doublé d’un pédophile, témoin de moralité de deux violeurs et qui juge épouvantable qu’on arrête Polanski, fugitif et violeur pédophile. Et pourtant, le Grand petit Timonier, qui récemment s’était mis à commenter ses lectures comme le fait Obama, affirmait en Juillet dernier au Nouvel Obs qu’il avait lu la mauvaise vie de Frédéric Mitterrand et qu’il avait trouvé le livre "courageux et talentueux". Flash back sur le courage et le talent selon Frédéric Mitterrand qui écrivait "L'argent et le sexe, je suis au cœur de mon système ; celui qui fonctionne enfin car je sais qu'on ne me refusera pas. Je peux évaluer, imaginer, me raconter des histoires en fonction de chaque garçon ; ils sont là pour ça et moi aussi. Je peux enfin choisir. J'ai ce que je n'ai jamais eu, j'ai le choix (...). La morale occidentale, la culpabilité de toujours, la honte que je traîne volent en éclats ; et que le monde aille à sa perte, comme dirait l'autre". Ce livre était donc jugé "courageux et talentueux" par le même énergumène qui fustigeait le manque de morale pendant sa campagne présidentielle en affirmant un 29 Avril 2007 lors d'un fameux discours à Bercy que "(…) l’héritage de mai 68 a liquidé une école qui transmettait une culture commune et une morale partagée (…) Voyez comment l’héritage de mai 68 a introduit le cynisme dans la société et dans la politique (…) Voyez comment les héritiers de mai 68 ont abaissé le niveau moral de la politique (…) Nous conjurerons le pire en remettant de la morale dans la politique. Oui, de la morale. Le mot "morale" ne me fait pas peur (…) Mai 68 nous avait imposé le relativisme intellectuel et moral.". Délicieux non ? Deux sans plus tard, Sarko faisait preuve d’ouverture d’esprit et trouvait le carnet de voyage d’un pédophile touriste sexuel "courageux et talentueux" et le propulse Ministre de la Culture pour définitivement ruiner l’image de la France. Et si la Thaïlande demandait l’extradition de Frédéric Mitterrand ? Avec Clearstream, Hortefeux, Mitterrand, et Prince Jean à l’EPAD qui fait même rire les chinois, le Grand petit Timonier aura du mal à redresser la barre d’une Sarkozie à la dérive. Dans ce capharnaüm, Domench pouvait perdre le match contre les îles Féroé, dire toutes les conneries qu’il voulait et déclarer en direct qu’il divorçait d’Estelle Denis sans être inquiété. Pendant ce temps-là, Obama recevait un Oscar pour la paix et Diam’s se lançait dans le rap "halal" et s’en va kiffer le voile avec son mec. Allah prochaine pour d’autres tribulations en Sarkozie.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire