La saison du bordel météorologique sonne déjà aux portes. Ouragan Dean dans les Caraïbes, Typhon Sepat en mer de Chine, tempêtes tropicales, orages en méditerranée, les éléments se déchaînent et la terre bouge, au Pérou, mais aussi en Irak, à coups de camions citernes. Avec un nom de star, Dean fait parler de lui depuis la semaine dernière, et même s’il a plus ou moins épargné la Guadeloupe, les Martiniquais eux n’ont plus la "banane" après son passage. Et même si les dreadlocks des rastas ont échappé au brushing, les mexicains et les américains se préparent à un relooking en bonne et due forme : évacuations, calfeutrages et rappel de navette spatiale au menu. Autant dire qu’en cette partie du globe, on est bien à l’intérieur. Mais pas uniquement dans cette partie du globe, c’est ce qu’affirmait le week-end dernier Tarek al Hashimi, vice président irakien, qui visitait une zonzon à Bagdad et expliquait aux prisonniers qui s’entassaient qu’ils ont le cul bordé de couscous parce qu’ils échappent au chaos et à l’insécurité qui règne dehors. Pour une fois qu’un homme politique ne dit pas de conneries. L’Irak n’a pas eu d’ouragan mais à eu droit au bon vent de Monsieur Kouchner qui déclare en roulant des yeux de merlan frit « je suis venu participer au retour de l’espoir, je suis venu vous écouter, essayer de comprendre ce qui pour « certains » parait une direction positive et qui vu de l’extérieur nous semble une situation horrible… », et fier comme Artaban, il enchaîne avec son espoir que l’initiative de sa visite « attirera d’autres curiosités ». Voilà donc l’esprit de la nouvelle diplomatie française, une diplomatie de « curiosité ». L’Irak et le Liban ne seraient que des phénomènes de foires. Mais a-il vraiment tort?
lundi, août 20, 2007
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