American Sarko nage en plein french cauchemar. Les français sont mécontents et ils le font savoir par ce qu’ils savent faire le mieux avec le Camembert : les grèves. Le spectre du blocage est bien réel et il est significatif de la faillite de la méthode Sarkozy, si méthode il y a, puisqu’elle ne dépasse guère le stade de la communication. Quel bilan retenir des 6 mois de Sarkozisme? Un dépôt de bilan au fait. Sur le plan de la politique intérieure, et en façade, Sarko prône le dialogue et la concertation. La réalité est toute autre, Sarkozy c’est avant tout un adepte du passage en force, mais quand on n’a pas le gabarit qu’il faut pour l’exercice, on se prend de méchants tacles. La logique de Sarkozy est très simple : Il est pour le dialogue du moment qu’il ne passe pas par la négociation. Cette même logique est aussi valable pour ses ministres à commencer par Dati Rachida. François Fillon, même s’il a perdu son rôle de figurant pour finalement jouer la silhouette dans le scénario sarkoziste, n’a pas vraiment intérêt à faire reculer ses ministres sur les réformes puisque c’est Sarkozy par son omniprésence et ses pleins superpouvoirs qui cristallise tout l’aversion des français. Sarko risque dans quelques temps de se faire snober même par Ehud Olmert niveau popularité. Sur le plan international ce n’est guère mieux, entre une lap-dance aux USA, une danse du ventre en Lybie, un Mapouka serré au Tchad et un break dance en Europe, Sarkozy à du mal à imposer sa vision des choses puisqu’il n’a pas lui-même une vision claire des choses. On ne peut pas être un homme politique avec une mentalité de sous-préfet, pardon, de vice attorney general.
mercredi, novembre 14, 2007
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