Games Over. On ne retiendra pas grand-chose de ces JO de Pékin à part les faux d’artifice lors du faux direct de la cérémonie d’ouverture et la fausse petite chanteuse. On ne retiendra pas grand-chose de ces JO de la démesure, même si l’organisation était parfaite, sans failles. De la cérémonie d’ouverture à celle de clôture, tout était beau, impressionnant, mais sans émotion, c’était beau mais sans âme, rien dans ces JO ne faisait vibrer. Ces JO ne dégageaient aucun esprit positif, et pour cause, tout était tellement millimétré, verrouillé, bridé, aseptisé. Il y avait une telle chape de plomb sur ces JO que ça ne rigolait même pas jaune. On retiendra de la cérémonie de clôture les 8 minutes concoctées par les anglais pour présenter Londres 2012, un tableau simple, beau et surtout, humain. Et ça change de voir autre chose que du chinois. On ne retiendra pas grand-chose de ces JO, à part que Shark-Man existe vraiment, il s’appelle Michael Phelps, que les sirènes existent vraiment, elles sont russes et elles font de la natation synchro, qu’un thon à participé aux JO, Laure Manaudou, une pisseuse au Beijing water cube. Un véritable naufrage. Celle qui valait 3 médailles en or ne vaut même plus un sac Lancel. Comme quoi, la combinaison Speedo n’est gagnante que quand on est un requin, pas une morue. On retiendra le regard débridé des chinois devant les nageuses, les plongeuses, les beach volleyeuses, et les triathloniennes qui ont radicalement changé la vision qu’ont les chinois du vélo. On retiendra le fait qu’a 16 ans, les chinoises ressemblent à des gamines de 12 ans. On retiendra l’exception sportive française avec le vtt et le bmx, en attendant que le vélib et la trottinette deviennent discipline olympique. Et en attendant que la moitié des médaillés soient déclarés positifs au contrôle anti-dopage et que Laure Manaudou rejoigne le Lagardère Paris Racing et finir par présenter une émission sur filles TV pour le compte de Lagadère Active, nous aurons surement matière à rigoler de la rentrée scolaire de Jean Sarkozy au Conseil Général des Hauts de Seine et du retour d’Ingrid Betancourt en Colombie, comme ambassadrice de France. Qui mieux qu'elle pour représenter sa douce France dans sa Colombie sucrée. Nul n’est prophète en son pays, mais il peut y revenir comme ambassadeur. Une chance que la piscine du water cube de Pékin n'était pas remplie d'eau bénite, sinon Ingrid aurait surement voulu participer aux JO. Pour la France bien sûr.
lundi, août 25, 2008
samedi, août 16, 2008
Parti de Dieu - Hommes du Diable
Il y a quelques jours, David Hury, ami bloggeur et journaliste français indépendant installé à Beyrouth a été retenu pendant 6 heures par les hommes de Dieu. Et c'est loin d'être le Paradis.
David raconte sa mésaventure sur les colonnes du journal Belge "Le soir" : "Autre jour, autre lieu, tout aussi marqué par les destructions de l’été 2006. Dahiyeh, la banlieue Sud de Beyrouth (…) Dans le quartier de Haret el-Hreik, fief du Hezbollah où l’Etat libanais n’a pas droit de cité, le parti de Dieu semble discret (…) Sympathisant du Hezbollah, Ahmad est l’un des maillons de la chaîne permettant au Parti de Dieu d’avoir des yeux et des oreilles partout. Il me dit alors : « Ce n’est pas prudent de prendre des photos sans autorisation. Viens, je t’accompagne au bureau de presse du Hezbollah. » En lieu et place dudit bureau, Ahmad me conduit dans l’arrière-cour d’une grande mosquée. Des hommes armés débarquent rapidement à bord d’un 4×4 aux vitres fumées et dépourvu de plaque d’immatriculation. Mes papiers puis mon téléphone portable me sont confisqués. « Pour ta propre sécurité, reste assis là », m’ordonne l’un d’eux. L’attente dans la cour s’éternise trois heures durant ; le contenu de mon appareil photo et de mon téléphone est vérifié. Inquiet de la tournure des événements, je dois cependant me taire : « Tu n’as pas la permission d’être ici, tu ne poses pas de questions, c’est nous qui posons les questions… », m’assène un jeune partisan. Ils m’enjoignent ensuite de monter en voiture, puis d’entrer dans un immeuble anonyme où, au premier étage, je dois me déchausser pour me retrouver enfermé à double tour, seul dans une petite pièce dont l’unique fenêtre est grillagée. Un homme entre et note mon nom, les raisons de ma présence, ma nationalité, avant de m’enfermer à nouveau sans la moindre explication. On me fait sortir une demi-heure plus tard. Sur le fauteuil de l’entrée, mon sac a été vidé et toutes mes affaires sont éparpillées : photos de famille, carte d’assurance, mes clés… « Remets tes chaussures, on te redonnera tout après », m’assure-t-on. A bord du 4×4, nous prenons la direction de la terrasse d’un café très fréquenté. Trois hommes s’installent en face de moi, sortent un épais dossier d’interrogatoire et une discrète caméra digitale. Pendant une heure et demie, ils me bombardent de questions sur mon activité professionnelle, mais surtout sur ma vie privée et sur celle de mes proches. Rien n’est laissé de côté, de mes enfants au mot de passe de mon e-mail. Dépouillé de mes affaires, interdit de contacter qui que ce soit, y compris un député du Hezbollah que j’avais déjà rencontré, je réponds prudemment, avec la désagréable impression d’être entièrement mis à nu. « Procédure normale », conclut l’un des hommes, après avoir tout filmé et m’avoir signifié que tout ceci devait rester entre nous. Vers 20 heures, mes effets personnels me sont enfin rendus et je suis relâché à mon point de départ, sous le choc mais soulagé."
Ouest-France rapporte également la mésaventure de David et condamne tout comme Le Soir cette honteuse intimidation commise par le Hezbollah.
La liberté d’expression n’étant pas vraiment garantie par le droit divin, il est de plus en plus difficile d’exercer son métier de journaliste reporter au Liban depuis que le Hezbollah, parti de dieu, est le seul maître du Liban. Il est aussi à noter que le blog Chroniques Beyrouthines de David Hury et sa compagne, Nathalie Bontems, également journaliste, est « off line » depuis la mésaventure de David. Un choix de mes amis journalistes certainement dicté par la volonté divine. Mais le Hezbollah, parti terroriste, est loin de se foutre uniquement du bien-être des journalistes travaillant au Liban. Le Hezbollah s’en prend désormais même aux membres du corps diplomatique présent sur place, et non des moindre, ainsi, Mme Parant, épouse de l’ambassadeur de France en poste à Beyrouth, aurait connu une mésaventure plus ou moins semblable à celle de David contre Goliath. Mme Parant aurait été arrêté en compagnie de quelques journalistes aux abords de la banlieue de Beyrouth par les hommes de Dieu et aurait ensuite été conduite à l’ambassade de France où la carte mémoire de son appareil photo aurait été vidée sous le divin contrôle des hommes de dieu. Un incident qui est le résultat d’erreurs des deux parties selon l’ambassade de France. Kouchner n’a qu’à bien se tenir lors de sa prochaine visite, l’ambassade de France à Beyrouth pourrait nier le connaître.
David raconte sa mésaventure sur les colonnes du journal Belge "Le soir" : "Autre jour, autre lieu, tout aussi marqué par les destructions de l’été 2006. Dahiyeh, la banlieue Sud de Beyrouth (…) Dans le quartier de Haret el-Hreik, fief du Hezbollah où l’Etat libanais n’a pas droit de cité, le parti de Dieu semble discret (…) Sympathisant du Hezbollah, Ahmad est l’un des maillons de la chaîne permettant au Parti de Dieu d’avoir des yeux et des oreilles partout. Il me dit alors : « Ce n’est pas prudent de prendre des photos sans autorisation. Viens, je t’accompagne au bureau de presse du Hezbollah. » En lieu et place dudit bureau, Ahmad me conduit dans l’arrière-cour d’une grande mosquée. Des hommes armés débarquent rapidement à bord d’un 4×4 aux vitres fumées et dépourvu de plaque d’immatriculation. Mes papiers puis mon téléphone portable me sont confisqués. « Pour ta propre sécurité, reste assis là », m’ordonne l’un d’eux. L’attente dans la cour s’éternise trois heures durant ; le contenu de mon appareil photo et de mon téléphone est vérifié. Inquiet de la tournure des événements, je dois cependant me taire : « Tu n’as pas la permission d’être ici, tu ne poses pas de questions, c’est nous qui posons les questions… », m’assène un jeune partisan. Ils m’enjoignent ensuite de monter en voiture, puis d’entrer dans un immeuble anonyme où, au premier étage, je dois me déchausser pour me retrouver enfermé à double tour, seul dans une petite pièce dont l’unique fenêtre est grillagée. Un homme entre et note mon nom, les raisons de ma présence, ma nationalité, avant de m’enfermer à nouveau sans la moindre explication. On me fait sortir une demi-heure plus tard. Sur le fauteuil de l’entrée, mon sac a été vidé et toutes mes affaires sont éparpillées : photos de famille, carte d’assurance, mes clés… « Remets tes chaussures, on te redonnera tout après », m’assure-t-on. A bord du 4×4, nous prenons la direction de la terrasse d’un café très fréquenté. Trois hommes s’installent en face de moi, sortent un épais dossier d’interrogatoire et une discrète caméra digitale. Pendant une heure et demie, ils me bombardent de questions sur mon activité professionnelle, mais surtout sur ma vie privée et sur celle de mes proches. Rien n’est laissé de côté, de mes enfants au mot de passe de mon e-mail. Dépouillé de mes affaires, interdit de contacter qui que ce soit, y compris un député du Hezbollah que j’avais déjà rencontré, je réponds prudemment, avec la désagréable impression d’être entièrement mis à nu. « Procédure normale », conclut l’un des hommes, après avoir tout filmé et m’avoir signifié que tout ceci devait rester entre nous. Vers 20 heures, mes effets personnels me sont enfin rendus et je suis relâché à mon point de départ, sous le choc mais soulagé."
Ouest-France rapporte également la mésaventure de David et condamne tout comme Le Soir cette honteuse intimidation commise par le Hezbollah.
La liberté d’expression n’étant pas vraiment garantie par le droit divin, il est de plus en plus difficile d’exercer son métier de journaliste reporter au Liban depuis que le Hezbollah, parti de dieu, est le seul maître du Liban. Il est aussi à noter que le blog Chroniques Beyrouthines de David Hury et sa compagne, Nathalie Bontems, également journaliste, est « off line » depuis la mésaventure de David. Un choix de mes amis journalistes certainement dicté par la volonté divine. Mais le Hezbollah, parti terroriste, est loin de se foutre uniquement du bien-être des journalistes travaillant au Liban. Le Hezbollah s’en prend désormais même aux membres du corps diplomatique présent sur place, et non des moindre, ainsi, Mme Parant, épouse de l’ambassadeur de France en poste à Beyrouth, aurait connu une mésaventure plus ou moins semblable à celle de David contre Goliath. Mme Parant aurait été arrêté en compagnie de quelques journalistes aux abords de la banlieue de Beyrouth par les hommes de Dieu et aurait ensuite été conduite à l’ambassade de France où la carte mémoire de son appareil photo aurait été vidée sous le divin contrôle des hommes de dieu. Un incident qui est le résultat d’erreurs des deux parties selon l’ambassade de France. Kouchner n’a qu’à bien se tenir lors de sa prochaine visite, l’ambassade de France à Beyrouth pourrait nier le connaître.
mercredi, août 06, 2008
Aux frontières du réel, l'été continue.
L’aventure continue sans même avoir commencé pour les JO. Le gouvernement chinois à transformé Pékin en Disneyland, ou plutôt en Truman Show version bridée. Pékin carte postale. Pékin ville parfaite du citoyen modèle qui n’a plus que 2 jours pour réviser son manuel de savoir vivre pendant les JO, une brochure distribuée par les autorités pour que même l’élément humain soit parfaitement intégré au décor. Interdiction de cracher par terre, de se récurer le nez, de demander aux étrangers combien ils gagnent et s’ils sont célibataires, interdiction de mettre des chaussettes blanches avec des chaussures noires, de porter plus de 3 couleurs et de sortir dans la rue en pyjama, sport national en Chine mais pas encore discipline Olympique. On ne sait pas s'il y aura une fashion police pour l'occasion. Interdit même à la pluie de… pleuvoir. Un bureau de modification du temps (c’est pas une blague) à même été crée pour veiller au grain et va déployer la grosse artillerie en prévision de l’orage annoncé pour la cérémonie d’ouverture des JO. Des avions pour larguer de l’iodure d’argent et des rampes de lancement de roquettes contenant le même agent chimique vont faire éclater les orages autour de Pékin mais pas dans la capitale où le ciel à reçu l'ordre de rester beau. La flamme olympique à même été étudiée pour résister à un vent de 32 mètres/seconde et des pluies torrentielles de 50mm/heure. Un typhon pourra rayer la Chine de la carte mais la flamme elle ne bougera pas. Pékin, ville ensoleillé où il fait bon vivre, où même le village olympique à été agrémenté par une ambiance grillons diffusée par des baffles intégrées aux arbres. La nature en Dolby Stéréo. Comme quoi, les chinois n’en font jamais trop pour les droits de l’homme à faire une belle sieste. Sarko ne trouvera certainement rien à dire sur le sujet. De toutes les manières les chinois emmerdent tout le monde et parlent d’une manière décomplexée de censurer internet, d’encadrer les journalistes étrangers et n’ont aucun scrupule à révoquer le visa de Joey Cheek, patineur de vitesse américain et médailler d’Or américain au JO de 2006. Son tort c’est d’être engagé pour le Darfour, où les humanitaires chinois occupent tout le monde avec des livraisons d’armes et de munitions pendant qu’ils pompent du pétrole en toute quiétude. Cette décision extrêmement choquante de priver un athlète de son visa n’a pas l’air de déranger le CIO, dont le président ne manquera pas d’inscrire le fermage de gueule comme discipline olympique. Pendant ce temps là, et en attendant de nous reparler des photos de Laure Manaudou à poil, les médias français nous ont déniché la nouvelle Ingrid . Marina Petrella. Ex-brigadiste rouge sous le coup d’une extradition vers l’Italie où elle est condamnée à perpète pour complicité d’assassinat. On apprend que la pauvre est dépressive et se laisse mourir parce que c’est trop nul de se faire extrader. Médias, gauche caviar, artistes & Co se mobilisent parfois sans trop même savoir pourquoi. L’essentiel c’est de faire partie d’un comité de soutien, de faire partie d'un buzz. Et on retrouve les mêmes ingrédients émotionnels qui ont servis pour nous vendre Ingrid, avec cerise sur le gâteau, Elisa Novelli, la fille de Marina Petrella, jeune blonde sexy, fashion, et qui ferait passer Mélanie Betancourt pour une tarentule. Et maintenant, même si la maman se fait extrader, la fille pourra servir de Paris Hilton cérébrale pour meubler les magazines pour le reste de l’été à défaut de vacances bling-bling du Président. L’actu estivale est décidément bien faite.
vendredi, août 01, 2008
AQUA Di JO
"On m'a dit qu'il fait très chaud à Pékin, plus de 50 degrés, et qu'il y a beaucoup d'humidité. Je n'irai pas". Vaffanculo la Chine et les chinois. Berlusconi ne s’emmerde pas d’excuses pour ne pas se rendre à la Cérémonie d’ouverture des JO. La classe au-dessus ces italiens. Nous aussi nous n’allons pas trop nous emmerder avec les JO de Pékin et l’actualité en ce mois d’Août, le M’Café va prendre quelques vacances éditoriales le temps de souffler et de profiter de l’été. Mais le M'Café ne ferme pas, la discussion continue dans les commentaires, comme au bord d'une piscine. Stay Cool. Stay Cocktail'nnected.
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