Les bonnes blagues étant les meilleures, Fillon sifflait cette semaine la fin de la récré et convoquait l’élève Besson pour lui tirer ses oreilles de fouine. Le débat sur la francitude partait tellement en couilles qu’il devenait impératif d’arrêter les frais et calmer les esprits à quelques semaines des régionales. Excellent exercice d’équilibriste de Fillon, il est intéressant de noter que les deux mots identité et nationale ont fait pshiiit. Fillon parle maintenant de bonheur, d’oiseaux colorés, de république et de citoyenneté. Exit les mots moches qu’utilisait Besson, devenu le symbole le plus détesté de la Sarkozie. Fillon est un artiste, lui parle de "mieux faire connaître les valeurs de la république", avec l'aimable contribution d’une commission composée de parlementaires, d’historiens et d’intellectuels. Personne ne sait encore si Jean-baptiste Botul fera partie de cette commission qui sonne comme un désaveu pour Besson, même si une unité de façade avant les régionale est de mise. Fillon parle aussi d’instaurer un "carnet du jeune citoyen", pour en permettre une meilleure traçabilité et lui octroyer un label bleu blanc rouge. Après le retour à l’ORTF initié par Sarkozy, c’est désormais le retour de l’école à l’ancienne, de l’instruction civique et de la bonne petite cuillerée d’huile de foie de morue administrée par Fillon. Besson sait que ses jours sont désormais comptés dans ce gouvernement et qu’il pourra pleinement se consacrer aux préparatifs de son mariage avec sa toygirl. Mais avant de partir, Besson compte bien se vider les couilles sur les sans-papiers et les clandestins, qu’il compte stocker dans des zones franches de tout droit, bien à l’abri de la justice. Vivement les miradors et les barbelés sur les plages. Ce conclave sur l’identité nationale était nécessaire pour Sarko afin de désamorcer une bombe à fragmentation nommée Besson qui risquait de lui exploser à la figure et faire voler en éclat la majorité, d’autant plus que son plan croc de boucher ayant foiré, De Villepin lui revenait dans les pattes tel une grenade dégoupillée. Ca va être un peu plus compliqué à gérer que Human Bomb. Le débat sur l’identité nationale, son ministère et son ministre sont une insulte à la république française et ses valeurs. Sarkozy veut faire croire que si ça va mal, c’est parce que la France traverse une crise identitaire. La France n’a pas attendu Sarkozy et ses larbins pour se trouver une identité. La véritable question est que fait Sarkozy de cette France, à part la démanteler structure par structure. C’est à Sarkozy de se chercher une identité et une politique, non pas la France. La France n’a pas peur de la France, elle à peur de ce que Sarkozy fait de la France. Et comme la machine à bordel s’était emballée en cette période de flibusterie politicienne, le sarkozillon Olivier Besancenot hissait "le voile" pour surfer sur la vague burqa. C’est quoi une femme voilée sur une liste électorale républicaine ? De la laïcité positive ? Trotsky doit se retourner dans sa tombe. La république est un instrument de liberté et non d’aliénation, et il est inconcevable de voir une candidate à une élection, dans une république démocratique et laïque obéir aux lois de la religion et mépriser celles de la république. Laïque, féministe et voilée, la bonne blague. Une candidate voilée qui défend la laïcité c’est un peu comme une évangéliste qui défendrait le mariage gay. Comment fera cette candidate pour défendre le frenck kiss? symbole des symboles de la francitude. Besancenot est un idiot, un sombre abruti qui est entrain d’utiliser la démocratie pour démonter la république. Fumer l’opium du peuple nuit gravement à la santé.
dimanche, février 14, 2010
mercredi, février 03, 2010
Happy Hour

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