Un avant-goût de Paris-plage la semaine dernière avec la Méditerranée qui prenait ses quartiers à Paris pour un premier sommet de l’UPM. Soyons honnêtes, cette victoire diplomatique de Sarkozy le positionne en tête de gondole en matière de politique internationale. Sarko à réussit son pari, réunir les pays arabes de la Méditerranée et Israël autour d’une même table, autour d’un même projet et pour tenter d’amorcer la paix dans la région. Sarko pourrait réussir là où les américains ont échoué mais le chemin est encore long pour son initiative, même s’il parait avoir le bon discours et la bonne méthode. La présence du président syrien Bashar al Assad avait stressé plus d’un et provoqué une grande polémique reléguant les modestes dictateurs présents sur place aux rôles de démocrates et de nobles humanistes. Tout le monde se félicitait de la présence de Sleimane le magnifique, Président du Liban, dans un sommet où participait le premier ministre israélien Ehud Olmert. Tout le monde à du aussi sérieusement déchanter il y a quelques jours devant le spectacle honteux d’un président libanais et de son premier ministre accueillant des assassins en héros de la nation à Beirut. Jamais un président n’a exprimé publiquement autant de haine, autant de bestialité et autant d’adhésion à une idéologie raciste et terroriste dont le fer de lance est le Hezbollah et son chef, le bibendum poilu, désormais seul vrai maître du Liban. Bashar al Assad parait du coup comme un grand homme de paix comparé à son homologue libanais. Impossible de savoir aujourd’hui l’avenir du Liban dans la cartographie de l’UPM avec un président, un gouvernement et un parlement qui intègrent avec fierté et sans complexes un parti terroriste dans l’absurde vie politique libanaise et qui pensent que des assassins font retrouver au Liban sa dignité. A l’heure ou la région tente de parler paix globale, le président libanais parle d’une politique et d’une stratégie de défense commune avec le hezbollah pour contrer l’éternel Satan israélien. Sarkozy aura bien du mal à considérer le président libanais comme un ami de la paix. Heureusement qu’il pourra aller se changer les idées à la cérémonie d’ouverture des JO de Pékin pour témoigner son amitié au régime chinois. Mais la réalité c'est que le climat diplomatique entre Paris et Pékin est des plus exécrables après les déclarations de l’ambassadeur de Chine à Paris qui menace ouvertement la France de "conséquences graves" sur les relations franco-chinoises si le Dalaï-lama venait à rencontrer Sarkozy lors de son séjour en France à la mi-août. On sait au moins qui porte la culotte diplomatique entre les deux pays. Président, c’est vraiment un métier de cons. Mais avant le coup d’envoi de la partouze olympique, sachons apprécier l’été avec l’île de la tentation et le Spring Break papal en Australie. Aucun lien, même si dans l’île de la tentation, personne n’a osé caresser un koala comme l’a fait Benoit XVI. Putain d’obsédé.
vendredi, juillet 18, 2008
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