Lors d’une interview accordée à la radio hispanophone Caracol Radio à Miami et interrogé sur les relations inamicales qu’entretiennent des pays de l’Amérique latine avec Washington, John McCain déclarait que s’il était élu, il ne recevrait pas José Luis Zapatero à la Maison Blanche. Après avoir pris Poutine pour le président de l’Allemagne et les iraniens pour des arabes sunnites, John McCain, qui à construit sa campagne autour de son expertise des questions internationales, prend Zapatero, premier ministre espagnol, pour un dirigeant latino-américain hostile aux Etats-Unis. "Je ne pense pas, honnêtement. Je vais devoir étudier les relations, les situations et les priorités. Mais je peux vous assurer que j'établirai des relations plus fortes avec nos amis et que je me dresserai contre ceux qui veulent blesser les Etats-Unis d'Amérique" disait-il. La journaliste, persuadée que l’incontinent s’était mêlé les continents, reposait sa question en donnat même 2 indices au condidat républicain "What about europe? i’m talking about the Spain", John McCain répondit : "What about me what ?". Réponse logique quand on demande what about [you’rop]. La journaliste étouffe ensuite un fou rire et perplexe devant la stupidité de son interlocuteur, distille un "sorry.. i.. forgot the words" se récupérant pour continuer son interview. John McCain, candidat à la présidence des USA, ne sait donc pas situer l’Espagne, ne sais pas que José Luis Zapatero est son premier ministre et qu’il est un allié au sein l’Otan. Madonna n’a pas tort d’utiliser l’image de McCain pour illustrer sa chanson Get Stupid. Alors que les médias espagnols s’enflamment devant un tel abrutissement, le clan républicain va plus loin dans la connerie et jette de l’huile sur le feu. Ainsi, croyant bien faire, Randy Scheunemann, le conseiller en politique étrangère de John McCain, affirme que ce dernier n’a pas fait de confusions, qu’il sait exactement qui est Zapatero et qu’il pensait chaque mot de ses propos. Plaider l’ignorance ou même la sénilité de son candidat aurait été moins ridicule. Quant à Sarah Palin, colistière dans ce qui est d’usage d’appeler maintenant The Simpsons Ticket, elle était en stage bloqué en politique internationale en marge de l’assemblée générale onusienne, rencontrant des dirigeants qui avaient un peu de temps libre. Mais Sarah Palin n’était visiblement pas prête pour les travaux dirigés par les journalistes, elle avait refusé toute conférence de presse sur le conseil de ses adjoints, se contentant d’afficher un sourire niais à la Jerry Lewis à l’issue de chaque rencontre. Et alors que la frite essaie de trouver pour sa dinde une niche en politique internationale en affirmant que la proximité de l’Alaska avec la Russie comptait comme une expérience en politique étrangère, un des hauts responsables de la campagne républicaine, interrogé par CBS News sous couvert de l’anonymat, affirmait que la compréhension qu’à Sarah Palin de la Russie est "allégorique" et qu’elle se rapprochait de la compréhension qu’on pouvait avoir de l’Amérique latine en habitant Miami. Délicieux. Pendant ce temps là en France, les Djeunz n’auront plus à s’engouffrer dans un local EDF pour goûter aux délices de l’électricité, la police française étant désormais équipée de Tasers. Show à l’américaine.
vendredi, septembre 26, 2008
samedi, septembre 13, 2008
Miss Congeniality
Vous ne rêvez pas. Celle qui pose sur cette photo est bien Sarah Palin, la colistière de John McCain dans la course à la Maison Blanche. Celle qui pose sur cette photo est bien celle qui se dit prête à s’installer dans le bureau ovale si John McCain, 72 ans et atteint d’un cancer de la peau, passait lui l’arme à gauche. En attendant ce scénario catastrophe, Sarah Palin s’apprête à devenir vice-présidente des Etats-Unis, elle dont l’expérience politique est quasi insignifiante et qui n’a jamais voyagé en dehors des USA, ni même foutu les pieds à Washington. Elle qui à 44 ans et possède un passeport depuis seulement un an s’apprête à devenir vice-présidente des USA, à rencontrer les dirigeants du monde et à gérer de graves crises internationales autres que des chats coincés dans des arbres au fin fond d’une ville de l’Alaska. Une chose est sure, avec John McCain et Sarah Palin, la campagne présidentielle américaine prend une tournure véritablement fun. Qui se ressemblent s’assemblent finalement, il est utile de noter que John McCain pensait récemment que Poutine était président de l’Allemagne et qu’Al Qaida s’entrainait en Iran. John McCain est tellement abruti qu’il pense que les féministes pros Hillary vont se rabattre sur une évangéliste, créationniste et militante anti-avortement rien que parce qu’elle à un vagin. Sarah Palin est contre toute restriction concernant le port d’armes, elle est favorable à la peine de mort, elle est membre de la très puissante NRA (National Rifle Association), elle est également une farouche opposée au mariage homosexuel et aux cours d'éducation sexuelle à l'école, des cours que sa fille Bristol aurait gagné à suivre au lieu de se faire masturber l’esprit par une maman qui prône l'abstinence sexuelle avant le mariage. John McCain oublie que Sarah Palin n’est ni plus ni moins qu’une insulte aux féministes. Pire, John McCain risque même de rabattre les féministes du clan républicain sur un vote Obama/Biden. Sarah Palin, que John McCain a choisie pour être sa candidate à la vice-présidente est une politicienne dont la plus grande expérience fut d’être maire de Wasilla, un bled paumé de l’Alaska qui compte un peu moins de 7000 péquenots. Obama à lui rassemblé 80000 personnes pour son discours d’investiture. Mais c’est sans compter la solide expérience de la Hockey Mom dans les associations de parents d’élèves. Sans compter aussi un titre de Miss Wasilla et un autre de première dauphine de Miss Alaska. Attention, au pays des cheerleaders, avoir été Miss, même du coin le plus pourave du pays est une référence qui compte. John McCain, qui critiquait l’inexpérience politique de Barack Obama, propose comme colistière une politicienne de cambrousse qui avait déclaré sur C-NBC il y a quelques mois qu’il faudrait déjà qu’on lui explique ce qu’un vice-président fait de ses journées si jamais on lui proposait d’être candidate à ce poste. Rien d’étonnant donc que le week-end dernier, à l’occasion de l’investiture républicaine, Sarah Palin ait fait ce qui serait probablement le discours le plus insipide et le plus crétin de ces présidentielles américaines. Mais elle n’a pas manqué d’humour dans son discours puisque pour démontrer sa combativité, elle déclarait que la différence entre une Hockey Mom et un pitbull, c’est le rouge à lèvre. Tout le monde adore l’humour de l’Alaska, même Obama, qui du coup compare les réformes républicaines à du rouge à lèvres qu’on mettrait sur les lèvres d’un cochon. On est drôle ou on l’est pas. Sarah Palin à mal apprécié la blague, mais elle ne doit blâmer que sa propre médiocrité puisqu’après son discours qui ferait passer Bush pour un brillant politicien, le Facegroup "I have more Foreign Policy Experience than Sarah Palin" totalise presque 75000 membres, et dans les 48 heures qui ont suivi le discours de Sarah Palin, le Parti Démocrate avait récolté 8 millions de $ de dons et 8 points dans les sondages pour Obama, qui continue à boire du petit lait tellement McCain et Palin ont la connerie délicieuse. Et on se demande comment John McCain, qui s’est fait humilier cet été par Paris Hilton, arrivera à contrer d’excellents orateurs et de fins politiciens tels qu’Obama et Biden. Sarah Palin est un pur produit de la droite évangéliste. Fervente opposante à l’avortement, elle compte remettre en cause le droit des femmes à avorter si elle est élue. Sarah Palin est également créationniste et entend intégrer l’enseignement de cette théorie dans les livres de sciences naturelles. Il faut dire que Sarah Palin adore les livres puisque l’une de ses premières actions lorsqu’elle avait été élue maire de Wasilla fut d’envoyer une lettre à la bibliothèque de la ville demandant de retirer certains titres. Sarah Palin adore aussi la nature, elle chasse le caribou. Elle pense aussi que l’homme n’est probablement pas responsable du réchauffement climatique et elle à porté plainte à Washington pour que l'ours polaire soit retiré de la liste des espèces menacées. Retirer, un verbe que les Palin ne semblent pourtant pas connaitre lorsqu’il s’agit de forniquer. Depuis l’annonce de la grossesse de sa fille mineure lors de l’investiture républicaine, pas un jour ne passe sans qu’une nouvelle casserole ne vienne s’accrocher au cul de cette pintade à roulette. Ainsi, on apprend que Sarah Palin était membre de l’AIP (Alaskan Indipendence Party) en 1994 avec son mari. L’AIP étant le FLNC local. Sarah Palin est aussi accusé d’abus de pouvoir puisqu’elle voulait faire limoger le chef de la police d’Anchorage qui refusait de renvoyer un policier divorcé de sa sœur. Sarah Palin qui s’auto-peroclame passionaria anti-corruption, anti-gaspillage et qui se targue d’avoir baissé les dépenses et les impôts se révèle être dépensière et peut se vanter d’être à la tête de l’Etat le plus taxé. Dernière casserole en date, Le Washington Post révèle que Sarah Palin avait facturé à l'Etat de l’Alaska des défraiements de 312 nuits qu'elle avait tout simplement passées dans sa propre maison durant les 19 premiers mois de son mandat en tant que gouverneur de l’Etat. Des frais de transport pour sa famille ont aussi été payés par le contribuable. Il est utile de rappeler que Sarah Palin avait vendu sur eBay le jet acquis pour l’Etat de l’Alaska par son prédécesseur. Sans compter l’affaire de ce qu’elle appelle "bridge to nowhere" pour la ville de Ketchikan, le trou du cul du monde pour Sarah Palin, qui à préféré dépenser les subventions fédérales ailleurs que nulle part, dans un complexe sportif, pour y assouvir sa passion de Hockey Mom et y emmener ses filles se faire engrosser. Pendant ce temps là, Rachida Dati fait comme la fille de Palin mais avec 25 ans de retard, Jean Sarkozy alias Monsieur Fils signait son contrat de confiance en attendant d’être fiché par Edvige comme marié à une juive. Et Sarko, lui, recevait le mec qui disait-il sera toujours plus qualifié que l’instituteur pour l’enseignement des valeurs et de la morale. Beware the God.
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