Alors que la blogosphère entre en effervescence avec la sortie de la collection Kate Moss chez Topshop, la saga Rachida Dati continue à Sarkollywood. Une Shéhérazade en Sarkozie qui nous raconte une histoire chaque soir ou presque. Tout y passe, documentaire à la gloire de cette auto-pistonnée sur ARTE, presse, journaux télévisés, talkshows, radio libre sur FUN où elle fait gagner des Wii contre des promesses de votes, et dernièrement, un spécial "Vie privée, Vie publique" de Mireille Dumas, tellement obscène qu’on est à la limite du "In Bed with Rachida Dati". La it-ministre de la place Vendôme soigne sa communication et tente un nouveau look pour une nouvelle vie de député européen. La ministre la plus looké de France, celle qui posait dans Match en robe rose imprimée léopard John Galliano, bas résilles et bottes à talons aiguilles, espère ainsi se refaire une virginité médiatique, une "qualité essentielle" en politique après être tombée en disgrâce. Trop bling-bling Rachida, même pour Sarko, c’est dire. La future ex-justicière avait beaucoup plus brillé par son arrivisme politique, son sale caractère, ses looks et ses diamants que par sa compétence. Elle a donc été débarquée de son ministère par Sarko avec une vague promesse de revenir après un exil à Strasbourg. Mais vu l’hommage posthume, aucune place au doute, Sarko l’a définitivement enterrée. Strasbourg, une promotion au goût de choucroute qui va la changer du faste du star-system parisien. Consciente qu’elle doit organiser sa riposte médiatique pour un retour en grâce dans le harem politique de la Sarkozie, elle ne lésine pas sur les moyens de communication. Mais la Shéhérazade tricolore n’est pas prête de sortir de la disgrâce du Khalife puisqu’on apprenait il y a quelques jours que la courtisane qui jadis envoyait des lettres de basse flatterie à toutes les personnalités de Paname, y compris Alain Souchon, n’a pas hésité à s’incruster dans une liste européenne du PS en 94 pour servir son ambition politique. Mais son caractère déplaisait et elle fut rapidement éloignée du cercle socialiste. C’est à ce moment là qu’elle décida de virer de gauche caviar à droite tagine. Rachida Dati bouffe dans tous râteliers pour assouvir sa soif de pouvoir. Et elle voit plus loin que les élections européennes. Ainsi, elle chercherait en coulisses à piquer la place de Dominique Baudis à la tête de l’Institut du Monde Arabe et tisser un nouveau réseau pour se propulser à la Mairie de Paris. Encore une danse du ventre de l’ancienne favorite du palais sarkoziste. Mais c’est mal connaitre le pouvoir maléfique de Dominique "Aladin" Baudis qui a plus d’un tour dans sa lampe magique. Pour le moment Rachida fait contre mauvaise fortune bon cœur et organise sa campagne des européennes comme on organise des Eurokéennes. Quoi de plus normal, Rachida est une rock star. Pendant ce temps là, dans un pays fort sympathique qu’on appelle l’Angleterre et qui organisait le sommet du G20, Sarko, pour revenir aux bonnes grâces des contrats chinois (on est toujours le con de quelqu'un), n’hésitait pas à envoyer les tibétains et leur indépendance se faire foutre en tongs sur trois générations. Bel esprit. Sommet du G20 toujours où Michelle Obama, déjà connue pour ses fashion crimes, commettait sa première bourde diplomatique en tapotant sur l’épaule de la Queen comme si elle tapotait sur l’épaule d’une sista’ dans le Queens. Shocking. Mais pas autant que son look de mémère qui ferait passer Camilla Parker Bowles pour une it-girl londonienne. Mauvaise fashion week pour Michelle puisque deux jours plus tard, Carla lui administra une fashion déculottée à coup de Dior et de sacs Chanel, la grâce en prime. See u le 6 Juin sur les plages du débarquements Michelle, en attendant, tu pourras regarder Dr House et gagner de la glam’attitude avec le Dr Lisa Cuddy. Old school va.
dimanche, avril 05, 2009
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