Rolex & The City

Alors que Sarkozy s’attaquait aux bonus des banquiers et qu’il faisait renoncer les grands patrons à leurs primes, son pote, Jean-Pierre Jouyet, fraichement promu Président de l’Autorité des Marchés Financiers, recevait pour ce nouveau job un "golden hello" de 71000€. Un coup de pouce qui fera passer son bonus annuel de 149000 à 220000€. Un salaire compte double, hors logement de fonction et autres avantages. Et dire qu’on accuse Sarko de ne pas s’intéresser aux fonctionnaires. Jean-Pierre Jouyet devient donc le it-fonctionnaire, un bon parti pour une Daba girl qui ne serait pas trop regardante ni sur le physique, ni sur l’âge. Mais en temps de crise, tout est bon à prendre. Restons dans le bling-bling de la Sarkozie avec Jacques Séguéla, le plus célèbre publicitaire de France, vieux con et accessoirement grand artisan de la rencontre entre Sarko et Carla. Ce bouffon des rois s’interrogeait il y a quelques jours dans les 4 vérités sur France2 "comment peut-on reprocher à un président d’avoir une Rolex ? Si à 50 ans on n’a pas de Rolex, on a quand même raté sa vie ! ". Time is money. Une spéciale dédicace à tous les cinquantenaires qui ont raté leurs misérables vies et qui n’ont même pas 4000€ pour se payer une Rolex entrée de gamme. Les cons. On comprend la folie des grandeurs de Séguéla : avec un copain comme Sarko qui possède une montre Patek Philippe à 49000€ et une Rolex Daytona à 22500€, il est difficile d’envisager la réussite autrement qu’avec de la quincaillerie bling-bling. J’espère seulement que Séguéla ne nous conseillera pas de porter la Rolex de "gagnant" à la loose comme Sarko. Une Rolex qui flotte vulgairement au poignet c’est peut-être un signe de réussite, mais c’est aussi un signe qu’on a raté quelques chapitres de bon goût. Mais fils de pub comme il est, Séguéla organisait sa comm' de crise 24 heures plus tard dans le Grand Journal de Canal+. Un mea-culpa pour dire que c’est la plus belle connerie de sa carrière et qu’il voulait tout juste dire que le Président de la République avait le droit de s'offrir une Rolex. Jacques, t'oublies la poule de luxe aussi. Pendant ce temps là, alors que le tout Paris peoplitique convergeait vers les Dom-Tom pour saluer le peuple guadeloupéen, le casse-toi-pov-con rempilait pour une saison 2 au salon de l’agriculture. Mais pas question cette fois de se confronter aux badauds et aux journalistes non validés. Un service d’ordre à la chinoise digne de la flamme olympique assurait la tranquillité de Sarko pendant qu’il caressait les vaches. Terminons sur une note un plus glamour avec Michelle Obama qui déclarait cette semaine que Stevie Wonder était à la base de sa rencontre avec Barack, qu’elle avait grandi en écoutant Stevie et qu’elle ne se serait pas intéressée à Barack s’il n’en était pas fan. Elle à de la chance Michelle, l’amour est bel est bien aveugle.