“The most disgusting human being I've ever encountered”. C’est dans ces termes que l’américain Keith Stansell, ex-otage des Farc présentait la sacro-sainte Ingrid Betancourt lors d’une interview à l’occasion de la sortie de Out of Captivity : Surviving 1,967 Days in the Colombian Jungle, un livre co-signé avec ses anciens copains d’infortune Marc Gonsalves et Tom Howes, trois américains, membres du renseignement militaire américain qui étaient otages des Farc depuis 2003 suite au crash de leur avion dans la jungle colombienne. Pour se faire définir par un barbouze d’être "le plus abject jamais rencontré", il faut vraiment être une grosse salope. Dans leur livre, les ex-otages qui avaient été libérés avec Ingrid multiplient les exemples d’égoïsme, d’arrogance et de manipulations dont Ingrid avait fait preuve, elle qui avait réussi à garder sa radio mais qui avait refusé de partager les informations et les messages des familles qu’elle captait. En même temps je comprends qu’elle veuille cacher les flops à répétition de Sarko et de son french Doc pour la libérer, ça aurait fait marrer tout les autres prisonniers. Dans ce livre, on découvre aussi qu’Ingrid chouravait de la nourriture et gardait pour elle les livres qui étaient disponibles dans le camp. Celle qui se prenait pour la princesse du camp selon Keith Stansell se la jouait sainte à sa libération mais n’avait visiblement pas l’esprit de partage de Jésus, ni son don de multiplication du pain. Plus grave, les trois otages américains racontent même qu’Ingrid avait envoyé un message au chef du camp rapportant qu’ils étaient des agents de la CIA et demandant leur transfert dans un autre camp. Comme à Koh lanta, Ingrid cherchait surement l’immunité. A ce jour, il n’y a eu aucune réaction à ce livre de la part d’Ingrid ou de son clan marketing. Mais cette histoire doit bien les emmerder surtout que Clara Rojas, ex-otage et ex-directrice de campagne d’Ingrid est sur le point de sortir un livre qui selon son éditrice, confirmerait les accusations des américains. Il faut dire que depuis Octobre dernier, Ingrid Betancourt est entrée en clandestinité, un peu comme les Farc. On la dit isolée aux Seychelles pour écrire un livre sur ses années jungle. La sainte vierge des otages n’a jusqu’à présent pas trouvé d’éditeur vu qu’elle demande 1 million €. Un peu cher pour une histoire de salope, et c’est autre chose que du Lipstick Jungle.
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